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Le Chef de l’Etat Congolais lance les travaux d’aménagement du corridor multimodal Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena sur financement de la BDEAC.

Le samedi 20 mai 2023, le Chef de l’Etat Congolais, Son Excellence Denis SASSOU N’GUESSO, a procédé au lancement officiel des travaux d’aménagement du corridor multimodal Brazzaville-Bangui-Ndjamena : Section Ouesso-Bangui. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement ainsi que de nombreuses autres personnalités. La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) y a également pris part à travers son Vice-Président Monsieur Jean Paterne MEGNE EKOGA représentant le Président de l’Institution Le corridor multimodal Brazzaville-Ouesso-Bangui-N’Djamena s’inscrit dans le cadre des onze (11) projets intégrateurs du Programme Économique Régional (PER) ayant fait l’objet d’une table ronde de financement à Paris du 16 au 17 novembre 2020. Divisée en trois phases, la section Ouesso-Bangui ayant fait l’objet du lancement officiel des travaux constitue la première étape de ce vaste chantier qui permettra de relier directement trois (3) pays de la CEMAC et d’offrir à la République Centrafricaine et à la République du Tchad une alternative d’accès à la mer.

Le financement accordé par la BDEAC pour la réalisation de cette première phase s’élève à un montant FCFA 99,7 milliards. Il permettra de réaliser le bitumage de 50 km de route reliant Ouesso et Pokola, la construction d’un pont de 616 mètres sur la rivière Sangha, l’aménagement minimum du tronçon Ouesso-Betou et quelques autres aménagements connexes. De nombreux avantages socio-économiques et environnementaux sont attendus de ce projet. En effet, il permettra : (i) le désenclavement des départements de la Sangha et de la Likouala au Congo et les départements de la Lobaye, l’Ombella M’poko, l’Ouham et une partie de l’Ouham-Pende en RCA ; (ii) le développement et la promotion des activités commerciales dans la CEMAC ; (iii) le développement économique de la Zone d’Influence du Projet (ZIP) et des pays en général ; (iv) l’accès facile aux marchés, aux centres administratifs, économiques et médicaux pour toutes les localités traversées par la route ; (v) la facilitation et la réduction du coût de transport des personnes et des biens sur ledit corridor ; (vi) l’amélioration des conditions de santé des populations par la facilitation des évacuations sanitaires ; (vii) l’amélioration des ressources financières des communes concernées et des pays en général ; (viii) l’amélioration et le développement des échanges internationaux ; etc.

Rappelons que ce projet fait partie des deux (2) projets d’investissements de la République du Congo ayant bénéficié du concours de la BDEAC dans le cadre de l’enveloppe globale qu’elle a injectée pour le financement de six (6) projets intégrateurs dans 4 pays de la CEMAC. Dans son allocution de circonstance, Monsieur MEGNE EKOGA a exprimé, au nom du Président de la Banque, la reconnaissance de l’Institution envers les plus Hautes Autorités du pays pour avoir fait confiance à la BDEAC en vue du financement de ces importants projets infrastructurels.


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Banque : retrait total ou abandon d’activités, Standard Chartered réduit son empreinte africaine

Le géant britannique de la banque annonce son retrait prochain de cinq marchés africains dont l’Angola et le Cameroun et l’abandon des activités de banque de détail et services aux entreprises dans deux marchés dont la Côte d’Ivoire. Un revirement stratégique qui réduit la taille de son empreinte régionale.

Angola, Cameroun, Gambie, Sierra Léone et Zimbabwé. Tels sont les cinq marchés africains desquels Standard Chartered va complètement se retirer, a annoncé le géant britannique de la banque dans un communiqué jeudi 14 avril. Sur deux autres marchés du continent -la Côte d'Ivoire et la Tanzanie, le groupe basé à Londres va abandonner les activités de banque de détail et services bancaires aux entreprises. « Comme nous l'avons annoncé plus tôt dans l'année, nous nous concentrons davantage sur les opportunités de croissance les plus importantes tout en simplifiant nos activités », a déclaré Bill Winters, CEO de Standard Chartered.

ette décision, explique le groupe bancaire britannique, est motivée par sa volonté de rediriger ses investissements africains vers les pays au potentiel d'échelle et de croissance plus important. En effet, les cinq marchés abandonnés auxquels il faut rajouter la Jordanie et le Liban au Moyen-Orient, n'ont généré qu' environ 1 % du revenu total du groupe en 2021 et une proportion similaire du bénéfice avant impôt ». Toutefois, Standard Chartered dit rester « enthousiasmé » par l'Afrique où la banque continue de repérer des opportunités. Bientôt devrait d'ailleurs naître la filiale égyptienne, où le groupe bancaire britannique a récemment obtenu une licence.


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Le Cameroun à la veille d’une révolution dans les subventions agricoles

Depuis l’autorisation donnée par le président de la République le 21 décembre 2020, la tension est perceptible au Fonds de développement des filières cacao du Cameroun. Avec le « Guichet Producteurs », l’Etat du Cameroun prépare une révolution dans les subventions en finançant directement les producteurs.

Le Guichet Producteurs est le résultat du constat froid d'un échec cuisant. En quatorze ans, l'Etat du Cameroun a dépensé 39 milliards de Fcfa sans que les résultats ne soient en corrélation vertueuse avec l'état du verger, les volumes et la qualité des produits commercialisés ou le niveau de vie des producteurs.


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Perspectives économiques au Cameroun

Développements macroéconomiques récents

En 2021, la croissance du PIB s’est accélérée pour atteindre 3,5 % contre 0,5 % en 2020, grâce à la relance de l’activité non pétrolière et à la poursuite des investissements. Le déficit budgétaire s’est réduit à 3,1 % du PIB en 2021, contre 3,3 % les deux années précédentes, grâce aux mesures d’assainissement budgétaire visant à réduire les dépenses et à augmenter les recettes budgétaires non pétrolières. Sur les 264,5 millions de DTS alloués en août 2021, 61,5 millions de DTS ont été utilisés au cours de l’exercice 2021. La réalisation de projets d’infrastructures structurantes financées en grande partie par des prêts commerciaux et publics et mis en oeuvre dans le cadre de la politique d’émergence du pays, a conduit à une forte croissance de la dette. Le taux d’endettement public est passé de 28,8 % du PIB en 2015 à 46 % en 2021. L’inflation a été contenue et a atteint 2,5 % en 2021, contre 2,4 % en 2020, en raison d’un système de contrôle des prix des produits de première nécessité. En mars 2022, la banque centrale a relevé son principal taux directeur de 3,5 % à 4 %. Les créances douteuses brutes représentaient 16,8 % de l’encours des prêts du système bancaire. Le déficit des comptes courants s’est creusé pour atteindre 4,1 % du PIB en 2021 contre 3,5 % en 2020, en lien avec la forte hausse des prix à l’importation. Les réserves de change ont légèrement diminué en 2021 pour atteindre 3,7 mois d’importations contre 3,8 mois en 2020. En 2021, le taux de chômage s’est établi à 6,1 %, contre 3,84 % en 2020, tandis que le taux de sous-emploi a reculé à 65 %, soit une baisse de 4 points de pourcentage sur la période.

Perspectives et risques

En 2022, la croissance pourrait atteindre 4,1 % et 4,3 % en 2023, en raison notamment de l’augmentation de la production de gaz. Avec la poursuite de la consolidation budgétaire engagée dans le cadre d’un programme économique et financier signé avec le FMI en juillet 2021, le déficit budgétaire devrait s’améliorer pour atteindre 1,9 % du PIB en 2022 et 1,3 % en 2023. L’inflation devrait rester inférieure à 3 % au cours des deux prochaines années, principalement en raison de la poursuite du système de contrôle des prix et des concertations du Gouvernement avec les acteurs des filières de production et de commercialisation des principaux produits de consommation. La balance courante devrait rester déficitaire en raison de la relative rigidité à la baisse des prix des importations. Les réserves de change devraient atteindre 3,9 mois d’importations en 2022 et 4,2 mois en 2023. Les perspectives demeurent incertaines. Elles restent dépendantes de l’évolution de la crise sanitaire, mais également de l’adhésion d’un plus grand nombre de la population à la vaccination, de la poursuite des mesures barrières et des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales.

Changement climatique et options de politiques publiques

Le Cameroun occupe la 68e place sur l’Indice mondial des risques climatiques 2021. Le pays est sujet aux inondations, à la déforestation, aux sécheresses récurrentes dans le nord et à une durée incertaine des saisons des pluies. Le changement climatique affecte fortement le secteur agricole, et plus particulièrement l’agro-industrie, qui représente près de 33 % de la production du secteur industriel. Le taux d’urbanisation, qui atteint 58 % contre une moyenne de 41 % en Afrique subsaharienne en 2020, accroît les défis à relever en termes d’urbanisation durable, de planification urbaine et de réduction de la pollution. La Contribution Déterminée au niveau National (CDN), soumise en octobre 2021, vise à réduire les émissions de 35 % d’ici 2030. La part de la population ayant accès à l’électricité est de 90 % dans les zones urbaines contre seulement 20 % dans les zones rurales. La part des énergies renouvelables dans le mix électrique devrait atteindre 25 % en 2035, contre 2 % en 2019. Le taux d’accès à l’eau de la population a atteint près de 62 % en 2020, avec un objectif de 80 % en 2025.